Mis à jour le 6 avril 2021
Choisir un disque dur interne n’est pas une chose aisée, notamment dans le cadre d’un achat professionnel. Pour apporter une aide dans le choix d’un disque dur, il est essentiel de connaître le taux de panne, qui est un indicateur précieux de sa fiabilité sur le long terme. En effet, avec le temps et selon l’utilisation du support de stockage, des défaillances matérielles peuvent survenir.
Cette information est publiée pour les disques durs dits HDD (Hard Drive Disk), et non pas pour les SSD qui ont un fonctionnement différent. La durée de vie d’un support de sauvegarde varie selon la marque et le modèle. Pour choisir un disque dur ou tout autre matériel, la réputation fait office de confiance mais les modèles le sont davantage.
Pourquoi connaître le taux de panne est une information importante dans le choix d’un disque dur ?
Que l’on soit une entreprise, une institution ou un particulier, connaître le taux de panne d’un disque dur permet d’éclairer sur son choix d’un disque dur. Cette information essentielle indique la crédibilité d’une marque, ce qui complète le taux de retour, autre information probante appuyant la confiance envers un constructeur plutôt qu’un autre.
Un taux de panne de situe entre 1 et 3%, ce qui signifie que sur 100 disques durs, 1 ou 3 sera défectueux au cours de l’année.
Une situation inenvisageable pour un particulier ayant besoin d’un support de sauvegarde fiable. Pour les professionnels, tout est calculé et anticipé en raison de la mise en place de plusieurs disques dans le cadre d’une duplication. Pour une même information, nous avons alors deux lectures différentes reflétant deux cas d’utilisations. À partir de cette valeur autour des pannes, l’utilisateur peut alors anticiper sur les éventuelles défaillances matérielles et mettre en place un Plan de Reprise d’Activité – PRA – efficacement. Cet indice de confiance met au grand jour son évolution selon les versions proposée chaque année.
Ainsi, chaque utilisateur a connaissance des améliorations entreprises pour proposer des modèles de disques durs fiables. Pour connaître cette information clé, la référence demeure l’étude trimestrielle menée par BackBlaze, fournisseur de services de sauvegarde en ligne. Leurs conditions de test établies en data center permettent au fournisseur de service de connaître un aperçu des risques grâce à une utilisation accélérée de manière artificielle en termes de test qualité. Backblaze regroupe les grands constructeurs les plus connus tels que Toshiba, HGST (Hitachi), Western Digital ou encore Seagate afin d’établir des statistiques précises selon les capacités ou derniers appareils.
Ces statistiques réalisées par Backblaze étant fiables car bon nombre d’experts IT se basent sur cette étude pour se fournir en matériel comme un NAS. Pendant longtemps, Hitachi ou HGST figurait comme référence à partir de ces statistiques face à Seagate ou Western Digital.
Comment choisir son disque dur en ayant connaissance du taux panne ?
Chaque année, les marques présentées par le test mené par BackBlaze indiquent des évolutions. En vue de ces résultats récurrents, chaque trimestre, elles s’efforcent à améliorer leurs modèles pour répondre aux exigences des utilisateurs. Les sociétés et appareils connaissent différentes évolutions selon les trimestres mais il convient d’apporter une précision : ces données ne se valent pas selon les capacités des disques durs. Ainsi, la confiance ne dépend pas uniquement de la qualité de l’appareil mais aussi de l’espace.
Le taux de panne d’un disque dur aide clairement pour le choix de l’appareil, mais le plus important réside dans son besoin.
Le disque dur sera-t-il installé en interne ? Si oui, comme un simple support ou en RAID avec d’autres supports ? Ou alors sera-t-il installé dans un boîtier pour qu’il soit configuré en NAS ou en simple support externe ? Les besoins en termes de performances ne seront donc pas identiques selon les cas de figure. Le but étant toutefois le même : ne pas subir de catastrophe numérique.
Que faire en cas de défaillance d’un disque dur ?
Même si l’on est prévoyant, le risque de perdre ses fichiers subsiste toujours. Le problème de conservation et d’exploitation des données se présente depuis toujours et la solution parfaite n’existe pas.
Dans le cas d’une perte, il convient de prendre quelques dispositions pour se préparer. La première est d’anticiper le crash disque en dupliquant ses données soit sur un autre support physique soit sur un cloud personnel réellement sécurisé. L’utilisateur a également la possibilité de mettre en place facilement un outil permettant de connaître l’état de santé de son appareil. Ainsi, la technologie S.M.A.R.T. – Self Monitoring Analysis and Reporting Technology – intégrée dans les supports facilite la lecture des données essentielles. La fiabilité est alors mesurée et les problèmes techniques maîtrisés. En cas de panne, les constructeurs reprennent les appareils quand ceux-ci sont sous garantie.
Enfin, le dernier recours consiste à faire appel à un service technique compétent pour mettre en place un plan de récupération de données.