Que ce soit pour un ordinateur portable ou de bureau, un NAS Synology ou une console de jeu comme la PS4 ou Xbox One, le disque interne est un élément fondamental, car il est le point de stockage du système, des logiciels et des fichiers. Il se différencie d’un disque externe qui, lui, se relie en USB ou Thunderbolt.
Actuellement, il est vrai que le disque mécanique connaît une popularité de moins en moins grande face au SSD, qui possède des qualités techniques plus poussées et dont les prix se rapprochent de plus en plus de ceux des disques durs. Il n’en demeure pas moins que le disque dur a encore de belles années devant lui, et la durée de vie d’un appareil de ce type requiert de le changer lorsque les signes annonciateurs se présentent.
Quel est le meilleur choix pour un disque interne ? Comment savoir si on a choisi le bon modèle ?
Connaître son besoin en capacité de stockage : 500 Go, 1 To, 2 To, 4 To ou plus ?
Il vous faut d’abord connaître votre besoin en capacité de stockage et en performance. Avec une capacité allant jusqu’à 18 To, le choix est vaste, vous pouvez autant profiter d’une utilisation bureautique simple que d’exploiter des fichiers lourds, comme cela peut être le cas pour les professionnels de la vidéo ou de la photo.
Le SSD (Solid State Drive), ou disque SSD, est une alternative au disque dur mécanique traditionnel. Fonctionnant à partir de mémoire flash en cellules, le boîtier se présente le plus souvent sous le format 2,5 pouces, relié via le port SATA III. Plus rapide et économe en énergie qu’un disque dur mécanique, le SSD est souvent utilisé pour installer un système d’exploitation en complément des documents sur son homologue mécanique.
Nos conseils pour faire votre choix de disque SSD interne :
Savoir pour quel type de configuration et d’usage sera destiné le disque interne
Il est conseillé de mettre en place une combinaison disque dur HDD + disque SSD : le premier est mis en place pour le stockage, le second pour l’installation et l’utilisation du système d’exploitation ainsi que les logiciels. Néanmoins, si cette installation est possible pour une machine de bureau, elle ne l’est pas pour les versions portables en raison du format compact de l’appareil, et donc du nombre de connexions disponibles pour installer un support de stockage.
Pour pallier cela, un modèle de disque hybride est disponible : le SSHD. Au sein du même appareil, une mémoire flash est installée avec des plateaux de disque mécanique. Le SSHD va donc déployer les fichiers applicatifs vers la partie flash et les contenus vers la partie mécanique. Des marques telles que Seagate sont reconnues pour cette technologie hybride.
Déterminer le format du disque selon l’appareil informatique qui intégrera le support de stockage : PC portable, Mac, NAS…
Le choix d’un disque dépend également de l’appareil cible : si c’est un modèle de bureau, portable ou encore un NAS. Au niveau de la taille, le format 2,5 pouces est prédestiné aux modèles portables. Tandis que les versions de bureau et NAS sont sujettes à embarquer un disque de 3,5 pouces avec davantage de résultats.
Choisir son disque dur interne ou son disque SSD interne en fonction de sa durée de vie
Lors du choix d’un support physique de sauvegarde, il est nécessaire de s’informer également au sujet de la résistance aux chocs. Contrairement à un SSD, un HDD est fragile et sa tête de lecture peut rayer les plateaux si la machine subit des coups : des rayures trop marquées entraînent la perte de données.
Cependant, si vous prenez soin de votre disque dur classique, sa durée de vie peut s’étendre sur de nombreuses années et ne se limite qu’à l’état de ses composants mécaniques. Pour les SSD, leur conception fait que leur durée de vie se limite à un certain nombre de cycles de lecture et d’écriture atteint.
Bien sûr, avec les nouvelles avancées technologiques, vous pourrez certainement retrouver sur le marché des disques SSD avec une longévité proche des disques durs mécaniques.
Sélectionner son disque interne pour son serveur NAS
Le choix d’un disque pour NAS où la vidéosurveillance est spécifique, il convient de se tourner davantage auprès de modèles spécifiques comme le Red de Western Digital. Parallèlement, des marques comme Seagate avec son modèle Barracuda et Ironwolf ou encore Toshiba représentent des choix de confiance en termes de fiabilité.
Des marques telles que Seagate propose une gamme de produits dotés de l’interface SATA III, le standard actuel en termes de HDD (Hard Drive Disk) et de SSD (Solid State Drive). Cette norme d’interface donne une indication sur la vitesse d’écriture, que le produit soit installé à l’intérieur de l’appareil ou en externe.
Le HDD d’origine peut être recyclé en tant qu’appareil externe via un boîtier dédié avec une interface USB, souvent proposé à petit prix : en plastique ou aluminium, toute une large gamme est disponible et répond à tous les usages. En mobilité ou dans un usage sédentaire, la vitesse d’écriture est quasi similaire qu’avec une connexion en SATA 3.
Pourquoi choisir un disque dur interne plutôt qu’un disque interne SSD ?
Avec un fonctionnement bien différent de celui du disque SSD interne, la technologie du disque dur mécanique est reconnue et éprouvée. Pourtant, son prix reste encore intéressant par rapport à celui pratiqué avec le SSD : le disque dur mécanique propose le meilleur rapport capacité/prix avec un prix au Go imbattable.
Le disque dur est capable d’être utilisé sous tension permanente pendant de longues périodes d’utilisation comme c’est le cas avec un NAS ou l’enregistrement des caméras de surveillance.
Pour faire le bon choix de produit, parcourez nos bons conseils dans notre article :
Grâce à la grosse capacité disponible, ce grand espace de stockage facilite l’enregistrement de contenus en masse ou en poids des fichiers tels que les vidéos, photos et montages audio. Du fait du prix abordable de l’appareil et des fichiers ou applications de plus en plus lourds, choisir au minimum 1 To est envisageable. Cette grosse capacité facilite également la mise en place de plusieurs partitions via Bootcamp en cohabitant avec Windows ou Linux.
Pour davantage de sécurité, utiliser deux disques durs est recommandé : un dédié au système d’exploitation et aux logiciels, l’autre prévu pour l’enregistrement de documents. Résultat : en cas de crash, c’est uniquement le premier qui est concerné, et non le second. Un back-up bien mis en place restaure le système et facilite la reprise d’activité.
Notre TOP 4 des disques durs internes pour vous, à retrouver sur notre boutique en ligne
Seagate BarraCuda SATA III 3,5″ 2 To
Prix : 59,90 €
Toshiba P300 SATA III 3,5″ – 3 To
Prix : 81,76 €
Seagate IronWolf SATA III 3,5″ – 4 To
Prix : 115,00 €
WD Red Plus SATA III 3,5″ – 8 To
Prix : 239,00 €
Quelles sont les informations techniques à connaître autour d’un disque dur interne ?
Les composants et le fonctionnement du disque dur interne
Un disque dur mécanique fonctionne avec des plateaux magnétiques tournant, ce qui fait que l’appareil est moins silencieux qu’un disque SSD interne. Et pour cause : plus le nombre de tours par minute est élevé, plus l’appareil sera bruyant notamment pour les formats en 3,5 pouces. Par cette configuration technique, un disque physique consomme davantage d’énergie contrairement aux cellules à mémoire flash présentes dans un SSD.
La vitesse d’écriture / de lecture déterminée par le nombre de rotation des plateaux du disque dur
La performance d’un disque dur mécanique se définit par le nombre de tours par minute et la quantité de mémoire cache. Certes moins rapide qu’un SSD, il n’en demeure pas moins que la vitesse est un facteur de corruption des données : plus la vitesse est élevée, plus le risque de corruption l’est aussi. Elle facilite et accélère les transferts de données.
En clair, plus la quantité est importante, plus le support sera performant. La moyenne actuelle tourne autour de 64 Mo.
La connexion avec la carte mère
La connexion avec la carte mère se réalise via un câble SATA 3 ou SATA III allant jusqu’à 150 Mo/s pour un disque dur classique. Un détecteur de vibration est également mis en place pour éviter que la tête de lecture ne se raye sur le plateau magnétique.
Bon à savoir : Les constructeurs affichent une capacité sur leurs disques de stockage. En réalité, elle est inférieure et cela est tout à fait normal en raison d’un calcul différent.
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